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samedi 17 septembre 2011

Joseph Kabila prêt à bondir pour la présidentielle 2011 avec un projet ambitieux pour la RDC en misant sur de nouveaux jeunes turcs

Digital Congo
17/09/2011

Le décor de la campagne de la présidentielle 2011 est en train d’être planté et le président candidat à sa propre succession endosse déjà l’armure de la bataille en en annonçant les couleurs devant ses troupes à Kingakati où il a présenté le bilan de l’action entamée ainsi que le programme pour le mandat à conquérir. Les lieutenants de la conquête sont méticuleusement recrutés dans un sérail de jeunes turcs motivés comme le chef lui-même.

Kabila a un nouveau projet pour la RD-Congo. Il l’a dévoilé devant un parterre conquis et enthousiaste de plus de 3.000 inconditionnels, délégués des partis et associations membres de la MP réunis mercredi 14 septembre 2011 sous un chapiteau dans sa ferme de Kingakati, dans la banlieue Est de Kinshasa. Alors qu’il avait placé son premier mandat sous le signe de la pacification et la reconstruction, après deux guerres successives, celles de 1996-1997 et 1998-2003, Kabila projette, s’il venait à être réélu, de faire de la RD-Congo -un pôle d’intelligence et de savoir-faire, un vivier pour la nouvelle citoyenneté et la classe moyenne, un grenier agricole, une puissance énergétique, un pole économique et industriel, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au coeur de l’Afrique.... un pays émergent ».

On l’avait longtemps accusé de ne pas assez communiquer: Kabila attendait son heure et une tribune propice. Il a choisi de s’exprimer après tous les prétendants au fauteuil qu’il a remis en jeu le 11 septembre via l’acte de dépôt de candidature à la présidentielle de novembre 2011. La prochaine campagne sera, certainement axée sur la com’. Sous un énorme chapiteau impeccablement illumine, doté de trois écrans géants et d’une sonorisation sans faille, le maestro de Kingakati a fait bonne impression. Prélude de la prochaine campagne qui se basera sur le choix des mots et des arguments. Sur l’exploitation des faiblesses des concurrents et la mise en exergue de ses propres points forts et atouts. Et Kabila s’est jeté dans la bataille.

Mis en ordre d’impulsion, il a peaufiné un discours de campagne. Il a un discours de campagne. Il est prêt de se maintenir en place... par les urnes s’estimant aguerri et ses écuries « rodées, déterminées et performantes ». Il a la conviction de l’emporter. Cette conviction se fonde, dit-il, sur sa passion, sa vision et ses objectifs pour la RD-Congo. Refusant de parler à demi-mot, il entend convaincre les électeurs qu’il dit déjà expérimentés. « Je suis convaincu que nous allons gagner parce que la décision appartient à un arbitre expérimenté et objectif le souverain primaire », pose-t-­il avant de poursuivre: « En effet, au bout de cinquante ans d’indépendance, notre peuple a tout vu, tout entendu et tout connu. Il connaît son histoire et ses politiciens! Il sait qui est qui dans notre pays!

Il sait qui a fait quoi et pour quel résultat! Il sait qui a une parole, qui n’a pas de parole, et qui n’a que la parole! Notre peuple ne pourra et ne peut pas être, et ne sera pas, ... mystifié! ». La vérité a demi ne vaut rien, il la faut entière. Kabila fait sienne cette sagesse du Juif ­Autrichien Stefan Zweig, philosophe, historien et écrivain. Il dit sa vérité. Il rend compte. Il commence sa comptabilité par un bilan d’ouverture, celui de quarante ans de gestion d’avant l’avènement de l’AFDL, qu’il juge déficitaire. « Le pays était en banqueroute, le territoire morcelé. Le pays était affaibli par la guerre, miné par les rebellions », rappelle-t-il.

Adversaires intelligemment brocardés
L’économie était caractérisée par une gestion patrimoniale et prédatrice, la disparition progressive des industries, l’arrêt des investissements majeurs tandis que la GECAMINES était tombée en faillite entraînant dans sa chute d’autres entreprises telles la SNCC et l’ex-­ONATRA, la disparition de 50% des emplois. Kabila stigmatise l’état de, délabrement dans lequel se trouvaient les infrastructures sociales et sanitaires dans l’ex-Zaïre, l’énormité de la dette publique évaluée à plus USD 10 milliards, hyperinflation, les difficultés des ménages, le chômage élevé, la pauvreté, la rupture totale de la coopération ainsi que la destruction des routes indispensables au développement.

Kabila hérite de cette situation catastrophique début 2001, période au cours de laquelle, affirme-t-il, la route Matadi-Kinshasa était une succession de bourbiers » et les principaux axes routiers, notamment Kisangani­, Nyanya. Nyanya-Beni ou Kinshasa-Kikwit étaient dans un très mauvais état. Kabila se félicite de son bilan. « Mon bilan est, pour le moins, positif », juge-t-il. Et de s’expliquer: « de n’ai pas pour habitude de promettre ce que je ne peux pas réaliser. Je vous ai promis de pacifier le pays, je l’ai fait. Pour 2005-2006, j’avais promis d’organiser les élections, l’engagement a été tenu. J’avais promis la reconstruction du pays, cette reconstruction a bien commencée... ». Concrètement, Kabila a organisé les élections après une période de transition consensuelle, mettant du coup un terme à la crise de légitimité.

Le pays est presque entièrement pacifié grâce aux accords signés avec une vingtaine de groupes armés à Goma en 2009, à une diplomatie agissante et à la traque armée des rebellions rwandaise et ougandaise. Les institutions politiques ont fonctionné sans crise majeure. Les réformes des forces de sécurité, de l’Armée, de la Police et de la Justice ont été entreprises. Les libertés individuelles sont garanties, a affirmé le candidat qui cite pour preuves: le retour au pays des dignitaires mobutistes et la participation de tous aux élections. La voix de la RD-Congo est redevenue audible sur la scène internationale. Le pays a renoué avec une croissance positive été maîtrisée alors que le PIB a augmenté.

Le problème de la dette extérieure a été réglé et les réserves internationales du pays s’en trouvent confortées. Le budget de l’Etat est passé de USD 700 millions en 1996-sous le gouvernement Kengo qui lui dispute également le strapontin- à USD 7 milliards en 201l alors que la production minière était au plus bas durant les cinq, voire dix dernières années. « Plus de 4 milliards du budget 2011 proviennent des ressources internes du pays, soit quatre fois plus qu’en 2006 », assène­-t-il. Une manière intelligente d’égratigner ses concurrents.

Le candidat répond également à ceux qui clament qu’on ne mange pas les routes: « On ne peut prétendre relancer l’agriculture et approvisionner les grands centres sans routes ». Il estime que lier cette évidence c’est faire preuve de manque d’expérience. Comme s’entêter à commander des bus pour une ville dont la voirie est dégarnie. Pour Kabila, ces progrès sont le résultat de la nouvelle méthode de gouvernance. Inutile de dire qu’entre les deux générations, il n’y a pas photo -et Kabila attend voir quel bilan vont défendre ses adversaires.

La reconstruction est en marche, soutient Kabila. En témoignent les routes: 6.000 km réhabilités et 12.000 en voie de l’être sur un réseau de 58.129 km longtemps abandonné à l’état de délabrement. Un nouveau projet en témoignent aussi les ponts jetés sur la rivière Loange, reliant le Bandundu au Kasaï occidental, sur la rivière Mpozo, sur la Nationale n°1 à l’entrée de Matadi, sur les rivières Lufimi et Kwango, sur la route de Bandundu. Deux universités, les premières que le pays ait construites en 50 ans d’indépendance, ont été érigées à Bukavu et à Kindu.

En témoigne l’augmentation des salaires et la relance de l’agriculture. Sans conteste, une dynamique de changement s’installe. Quelque chose de nouveau est en train de se passer en RD­Congo: c’est la Révolution dans la modernité. On en reparlera assurément dans dix, quinze ou vingt ans.

En un mot comme en mille, Kabila est confiant. « En 5 ans, nous avons ensemble fait avancer le Congo. Il n’y a plus d’incendie à l’Est, sinon des brasiers. La dette extérieure est allégée, il y a la relance des investissements, plusieurs projets ont démarré dans le cadre des Cinq chantiers. Les fondations solides ont été lancées... », déclare-t-il. Sans tergiverser, Kabila se tourne résolument vers l’avenir. Il dévoile son nouveau projet: « … Aujourd’hui, je vous promets que je ferai du Congo un pays émergent, et ce sera fait... Mon ambition n’est plus, ni moins que l’émergence du Congo comme un pays de référence ».

« Ensemble et comme le démontre l’expérience des dix dernières années, je réaffirme qu’ensemble, mobilisés et déterminés, nous allons gagner le défi de la modernisation et de la construction de notre pays », insiste-t-il. Kabila s’engage à « faire du Congo ce don béni du ciel, un grenier agricole, un pool économique et industriel, une terre de paix, une puissance régionale au coeur de l’Afrique ». Le nouveau programme 2011-2016 se focalise sur l’éducation, facteur de la modernisation, la réhabilitation du cours de civisme. L’accent sera également mis sur le développement de la classe moyenne, la formation aux valeurs en faisant de la rigueur dans la tulle contre l’impunité, la jeunesse, la Fonction publique, l’économie informelle, les exploitants agricoles, une saine concurrence, un meilleur accès au crédit et à l’habitat. Irrésistible.

Nouvelles recrues
Avant même cette sortie, Kabila avait déjà convaincu certains opposants dont quelques uns ont été aperçus à Kingakati. Parmi ces recrues, on note les désormais ex-RCD Lola Kisanga, rapporteur adjoint du Sénat, et Deo Nkusu, vice-gouverneur du Bas-Congo, dont le parti et le patron Azarias Ruberwa se réclament de l’Opposition, les députés nationaux anciens Forces du Futur/Camp de la Patrie Denis Kambayi, Patcho Panda et Serge Kayembe -ces trois derniers ont définitivement tourné le dos à leur mentor: Jean-Marie Ingele Ifoto resté dans l’Opposition.

De nouveau Kabila est allé jusqu’à séduire des MLC, Roger Nsingi Mbemba, l’actuel speaker de l’Assemblée provinciale de Kinshasa et Henry Itoka, ancien rapporteur de la même institution. Le gouverneur RCD/KML du Nord-Kivu, Julien Paluku, a préféré rester loyal à Kabila plutôt que de suivre son ancien maître Mbusa Nyamuisi. Le Président a donc su faire son marketing. Et pour montrer qu’il avait bien perçu l’importance de la com’ et de l’image que l’on veut donner de soi, des buffets bien organisés ont été servis aux convives dans les jardins aménagés pour la circonstance. Chacun a pu y trouver son compte.

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